samedi 31 octobre 2009

DAUM... Nancy !

Visite, hier, au Musée des Beaux-Arts de Nancy.
Partageons l'émerveillement, si vous le voulez bien...
Tant de fragilité me rappelle Molière (Le Dépit amoureux acte V scène 1) :

Quand je viens à songer, moi qui me suis si cher,
Qu'il ne faut que deux doigts d'un misérable fer
Dans le corps, pour vous mettre un humain dans la bière,
Je suis scandalisé d'une étrange manière.
(...)
Enfin, si l'autre monde a des charmes pour vous,
Pour moi je trouve l'air de celui-ci fort doux !

Allez savoir pourquoi !
Image Galerie Daum Musée des Beaux-Arts Nancy photo GL 30 10 09

jeudi 29 octobre 2009

France propre... suite (quelle douche !)

Dernière nouvelle (du Palais) :
On affirme, à la Cour, parmi les prétendants aux fonctions et charges d'Etat désormais héréditaires, que la douche présidentielle à 245 572 Euros n'a jamais existé, sauf sur une ligne budgétaire découverte inopinément par la Cour... des Comptes !
Même à notre époque, ça fait cher pour... du virtuel !
Tellement cher que le comptable public qui avait refusé de payer la facture a dû être réquisitionné pour (à l'insu de son plein gré !) donner sa signature.
Peut-être n'était-il, lui aussi, qu'un comptable virtuel, auteur d'une opposition virtuelle à une facture virtuelle d'installation virtuelle, généreux apposateur d'une signature... virtuelle, bénéficiaire dorénavant d'une promotion... virtuelle !
Ah, le siècle du virtuel !
Le seul réel de cette affaire, c'est que ces courtisans, prétendants aux fonctions et charges d'Etat désormais héréditaires, sont convaincus que le peuple de notre pays (je suis fier d'en être) n'est composé que... de fieffés imbéciles !
Mais qu'il est bon, d'être réellement... de ce côté-là du mépris !
Car...
Il vaut mieux être un méprisé qu'un méprisant que nulle douche (fût-elle présidentielle) ne pourra débarrasser de sa crasse !
N'est-il pas ?
image ma douche à 25 Euros... presque virtuelle photo GL

mercredi 28 octobre 2009

France... propre !

Qui oserait prétendre que la politique française n’est pas propre ?
Depuis quelque temps, on entend, ici et là, parler de « république bananière », de « cour », de « fait du prince », de « nouvelle monarchie », de « pouvoir personnel », de « nouvelle règle dynastique »… On voit des tribunes où se prononcent des discours d’appel à la solidarité nationale, à l’effort commun pour surmonter la « Krise », des encouragements à plus de travail pour gagner plus d’argent… On voit des membres d’un gouvernement afficher des robes de soirée étincelantes ornés de bijoux tirés du sac d’Ali-Baba… On entend des courtisans zélés faire l’apologie des montres de grand luxe et affirmer que qui « n’en possède pas à cinquante ans a raté sa vie ! »… On entend des promesses qui « n’engagent que ceux qui les reçoivent » ! On voit des avions complets de grands patrons promenés à travers le monde aux frais du contribuable dans le sillage du souverain, des banquiers gloutons avaler de nouveaux profits générés par la contribution publique ! On constate que les trois-quarts des lois votées par des parlementaires entravés ne sont pas appliquées, que les prisons s’agrandissent, que les écoles se ferment… Tandis que : la misère progresse, les malades attendent les soins, le chômage explose, les suicides de travailleurs exténués se succèdent, les violences urbaines fleurissent, le lait coule à flots dans les caniveaux, les procès de rivaux politiques occupent les tribunaux, les Restos du Cœur se préparent pour un nouvel hiver très, très, très difficile…
On voit, on entend, on constate… en France ! Pas dans un pays lointain administré par de quelconques anecdotiques preneurs de pouvoir !
En France ! Le pays (nous dit-on) des Lumières, de l’Esprit des lois, de la Révolution, de la Liberté, de l’Égalité, de la Fraternité, du suffrage universel qui fait (devrait faire) du peuple le vrai souverain ! Le pays qui sait tout, qui a tout compris de la démocratie, qui va « refonder le capitalisme » et « créer un nouvel ordre mondial » ! Le pays donneur de leçons permanentes au monde entier !
Mais : pas d’inquiétude ! nous ressasse le porte-voix du Palais ! Tout est normal ! Le pays se porte bien, et ses gestionnaires sont d’une régularité exemplaire !
La preuve : en 2008, la France a pu glisser sous les pas de ses invités de marque une moquette à 91 500 €, les recevoir dans un décor de jardinières à 194 900 €, leur offrir un dîner à plus de 5 000 € par tête (par tête !).
Un pays dont le peuple souffre ne pourrait pas se permettre de telles extravagances que « même Louis XIV ne se serait pas permises ! » (dixit un député).
Une autre preuve ?
À l’usage exclusif de son seul chef d’État, elle a fait installer au Grand Palais, pour une rencontre internationale de quatre heures, une douche (inutilisée) à 245 572 € !
Un tel équipement est bien la preuve que :
1/ La France peut se le permettre… donc : elle est en parfaite santé !
2/ La politique française est, à l’image de ses acteurs : la plus propre du monde !
Réjouissons-nous !
Image Ma douche à 25 Euros photo GL

vendredi 23 octobre 2009

Déluge...

Le bateau républicain prend l'eau, paraît-il...

Pas étonnant, avec ce ciel politico-médiatique chargé qui se joue... l'amer !
Même la planète, est cul par-dessus tête !
image effets de pluie photo GL 2009

mercredi 21 octobre 2009

Erik Desmazières académicien !

Desmazières Erik Le Registre du boulanger 2002 Eau forte et aquatinte

Le superbe graveur Erik Desmazières vient d'être reçu sous la Coupole.
Après le grand escalier du Quai Conti et les roulements de tambour de la Garde républicaine, avant de saluer son prédécesseur au fauteuil qu'il occupe désormais, dans une allocution empreinte d'émotion, de grande culture artistique, et d'humanité, le nouvel académicien a dû entendre l'évocation de son parcours par le Maître Hugues Gall, lui-même graveur.
Moment fort d'hommage à son nouveau confrère, véritable et beau créateur de notre temps, et invitation à la réflexion sur l'art que, pour l'équilibre général dans ce monde tristement dingue, il est bon d'entendre !
Le voici donc, publié par Canal-Académie :

http://www.canalacademie.com/emissions/cou523.mp3

Ouvrons en grand nos oreilles et notre coeur, pour l'alimentation de l'Esprit !

Photos Caroline Corribras - Arsène Bonafous-Murat

dimanche 18 octobre 2009

Coucher de soleil... Sion

C'était vendredi dernier...

Silence... elle tourne !

Coucher de soleil sur la colline de Sion photo GL 16 10 09

vendredi 16 octobre 2009

ALONSO... Fille de rouge

Son père, Angel, a fui l’Espagne après avoir combattu Franco. Il est venu en France, tenter de reprendre des forces. Puis, républicain convaincu, il est retourné dans ce pays martyr. Il a repris le combat, Angel, contre le cancer du totalitarisme, s’est fait prendre, jeter en prison, là-bas, surveiller et maltraiter jour et nuit par des hommes au chapeau de carton noir vernis, armés jusqu’aux dents.
Il a connu la douleur, Angel, douleur d’avoir perdu ce combat que l’Europe veule d’alors avait choisi d’ignorer, douleur de la séparation d’avec ceux qu’il aimait : Libertad la belle Andalouse, sa femme, et Rodrigo, le fils qui leur était né à Madrid.
Il a connu le camp de concentration de Saint-Cyprien, Angel, en France, ce lieu indigne du pays dit des Droits de l’Homme gardé par des gendarmes français. Il a subi l’humiliation par ces Français qui ne voulaient pas de ces « communistes espagnols », qui les contenaient, les rejetaient, les renvoyaient parfois chez eux vers une mort certaine, les parquaient dans des réduits pour pestiférés.
Il a sauvé sa dignité, et sa famille, Angel.
Interdit de territoire espagnol jusqu’à la mort du « Generalisimo », il s’est installé, lui l’homme du soleil, à Vieillottes, un petit village de Bourgogne moins lumineux, plus froid, plus humide que sa Valencia natale.
Mais LIBRE !
« Pour Libertad, la France c’était la République, les droits de l’homme, la générosité, les qualités d’âme gravées dans la loi, tout ce qu’elle avait appris à vénérer et qui flottait dans l’air de ce pays exemplaire de révolte et de joie de vivre où elle avait tant à découvrir. »
Libres et ensemble !
« Au premier abord, toute à la joie de ses retrouvailles avec Angel, confiante en la vie, confiante en sa jeunesse, Libertad ne vit que la beauté médiévale de la petite cité, ses clochers et ses façades à colombages. Très joli, très typique, vraiment charmant. Elle ne prêta aucune attention aux regards pesants des premiers paletos entrevus dans ce décor de carte postale, ne les perçut que comme la toile de fond du premier épisode d’une vie toute neuve.»
Angel avait une très belle situation en Espagne.
En Bourgogne, il deviendra fraiseur. Il partagera la vie de ceux qui triment au quotidien pour gagner une bouchée de pain. De l’intérieur même du monde ouvrier tellement méprisé par les obsédés du profit, il développera son désir de société juste, généreuse, respectueuse de l’Homme et de son environnement : son communisme !


En Bourgogne, elle fera des miracles pour, de rien, donner à sa famille l’impression qu’elle dispose de tout, taillera un manteau dans de vieilles tentures, réussira une soupe somptueuse de trois légumes, coudra, dans des rideaux défraîchis, une robe pour sa fille.
Car une fille est née de l’amour d’Angel et Libertad, une brunette déjà remuante qui devra attendre l’âge de huit ans pour devenir officiellement Française, Angustias… une Femme, bientôt, qui parlera là où d’autres se taisent, qui fera beaucoup parler d’elle,… une Femme qui, de son pays d’exil, saura montrer avec cœur et talent ce qu’est une… Fille de rouge !
Angustias… Isabelle…
Une histoire à lire et à vivre… absolument !

L'exil est mon pays roman - Fille de rouge roman Ed. Héloïse d'Ormesson

mercredi 14 octobre 2009

Jean, dauphin d'Augias.

Et dire que nombre de nos concitoyens pensaient que la France était un pays républicain, juste, égalitaire, fraternel… une société de liberté organisée dans laquelle chacun pouvait saisir sa chance puis, par son travail, son courage, son sens du devoir, son respect de l’autre et des institutions, aller jusqu’à une réussite méritée ! Elles et ils sont très nombreux, celles et ceux qui, des révoltes de serfs au Moyen Âge à la Libération du Pays, en passant par la Révolution, la Commune, le Chemin des Dames et bien d’autres lieux ou moments terribles, ont offert leur vie pour que nous puissions enfin connaître ce régime sans exploiteurs ni exploités, sans bourreaux ni victimes, sans privilèges : une République de la chose publique justement partagée ! Or voici que, précédée de mille et un signes discrets mais évidents, une manipulation monarchique prouve que tout (ou presque) est désormais, sinon à recommencer, du moins… menacé !
Voici que s’annonce au pays une volonté de nomination mise en forme d’élection, d’interprétation des règles démocratiques, le désir du plus haut niveau de poser sur une poubelle que d’aucuns disent nauséabonde (et qualifient d’ « Écuries d’Augias ») un couvercle… dynastique.
Voici que se prépare le couronnement, et l’installation sur un trône d’attente, d’un dauphin en culottes courtes tout juste entré dans la « grande école » !
Mais la fête promet d’être belle.
Chacun y sera associé !
Car…
Réjouissons-nous, Peuple de France ! Bientôt le carrosse officiel, traversant les rues de nos villes, comme autrefois après la cérémonie de Reims, lancera à la foule des chômeurs, étudiants bac + 5 (et au-delà) en savates, malades mal (ou pas) soignés, enfants des écoles sans maîtres, artisans ruinés et vieux édentés perdus dans leurs espoirs passés, blottie derrière de multiples cordons de policiers armurés, armés et casqués, de pleines poignées d’allocations de rentrée, de subventions d’installation, de primes à la cuve et de Noël, et quelques pièces en chocolat belge enveloppées dans du papier doré.
Et, du plus haut niveau, on nous invitera à admirer l’exemple du dauphin Jean, vautré sur son trône d’Augias, un « citoyen comme les autres », qui, par sa spectaculaire réussite, aura montré au pays tout entier des jeunes, des vieux, des riches, des pauvres, des ouvriers, des bourgeois, des athlètes et des malingres, des gros et des maigres, des petits et des grands, des malades et des bien portants, des tristes et des joyeux, des savants et des analphabètes, que, même quand on sort de la cuisse de… personne…
« Quand on veut… on peut ! »
La fête ?
J’ai honte !

jeudi 8 octobre 2009

Isabelle Alonso...

Quelle soirée en perspective !
Demain, samedi 10 octobre, pour notre dîner littéraire de l'association Plumes et Saveurs, je reçois...
Isabelle Alonso.
Isabelle nous parlera de ses deux derniers livres
L'Exil est mon pays
et
Fille de rouge
publiés par les éditions Héloïse d'Ormesson, deux romans qui, inspirés de son aventure familiale (elle est fille de réfugiés politiques espagnols républicains), permettent de comprendre comment elle a pu s'intégrer en France et devenir l'une des personnalités les plus actives de notre pays quant à la défense des droits des femmes (ancienne présidente des "Chiennes de garde"), les plus talentueuses en écriture, les plus impertinentes (notamment à la télévision, dans la bande à Ruquier), et les plus habiles à manier l'humour ! Emotion, passion, réflexion et éclats de rire garantis demain soir avec l'amie Isabelle. C'est à la Villa Beauséjour, à Contrexéville, à 20h. C'est ouvert à toutes et à tous, mais il est très prudent de réserver.
Appeler Suzanne au 03 29 08 04 89,
ou un mot par courriel :
villa.beausejour@wanadoo.fr
Oui, cette soirée avec Isabelle va être chaleureuse et passionnante !
A demain, donc !
Fille de rouge... une fille et sa mère, le coeur au poing !
portrait Isabelle Alonso : Sandrine Roudeix

mercredi 7 octobre 2009

MITTERRAND... la Mauvaise vie...

Voilà le ministre Frédéric Mitterrand rattrapé par une affaire qui, pour sembler être de mœurs, n’en est pas moins, d’abord, éditoriale et de conscience citoyenne.
De larges extraits de son livre La Mauvaise vie ont été remis à la une par des opposants politiques de droite comme de gauche (qui, très souvent, n'en connaissent que quelques phrases sorties de leur contexte !) chacun se jetant sur la proie avec l’avidité que suscite le goût du pouvoir comme, chez d’autres, le goût du sang.
Que les choses soient claires : la prostitution enfantine, fille de la pédophilie, est un crime, et tous ceux qui la pratiquent, organisateurs ou consommateurs, grands ou petits de ce monde, sont des criminels. Et l'autre prostitution, telle que pratiquée dans bien des pays (dont le nôtre), parce qu'elle dissimule derrière l'innocence (l'honorabilité parfois) du consommateur la détresse et la misère de femmes (et/ou d'hommes) esclaves, une terrible hypocrisie.
Mais que la curée se déchaîne maintenant contre un homme qui, jusque là, tant qu’il ne s’asseyait sur le Banc des Ministres dans notre temple à colonnes, malgré la parution de ce livre en 2005 (gros succès de librairie !), ne dérangeait personne dans sa résidence romaine et dorée de la Villa Médicis, a de quoi interroger.
Plusieurs questions se posent :
-Quand on nomme (ou élit) un politique à un poste d’action et de représentation nationale, pourquoi n’examine-t-on pas son passé à la loupe, comme la Nation le fait pour n’importe quel fonctionnaire ?
-Un nom prestigieux, dans cette société du paraître, suffit-il à gommer les éventuelles fautes dont l’individu à nommer ou promouvoir se serait rendu responsable ?
-A partir du moment où des éléments de vie privée sont révélés et publiés par celui-là même qui les a vécus, ne tombent-ils pas dans le domaine public et ne deviennent-ils pas appréciables par tout citoyen, quelle qu’en soit la qualité (ou l’intention) ?
-Un récit de vécu publié n’est-il que réalité absolue, ou comporte-t-il des éléments rêvés, aspirés, des fantasmes parfois tellement puissants que pris souvent par l’auteur lui-même comme moments réels de sa vie ?
-Quant au roman, comme toute autre oeuvre d'art, n'est-il pas par nature un lieu de liberté absolue ?
-Une telle violence en réaction à une œuvre comportant, à l'évidence, une part essentielle de création artistique ne risque-t-elle pas de réactiver le désir de censure à l’image de celle qui, au 19ème siècle, frappa aussi bien Les Fleurs du mal que Madame Bovary ?
Ne voit-on pas régulièrement des affiches de cinéma retirées de la rue sous la pression de telle ou telle violence communautaire !
En nos temps de prétendue "bien pensance", ces tentatives de condamnation pouvent nous faire craindre le pire.
Quelle(s) réponse(s) donner à ces questions qui en induisent bien davantage encore, tant le sujet est passionnel ?
Certainement pas celle(s) des politiques qui ne voient là que la possibilité de se refaire une virginité à peu de frais, et de récupérer un fauteuil rendu vacant par la fureur sanguinaire des affamés d'honneurs et de pouvoir dont était aussi… la victime !
Celle(s), probablement, de la conscience individuelle, dictée par l’âme, en référence aux valeurs immuables auxquelles doivent se référer les femmes et les hommes libres, dont… le RESPECT ! RESPECT de l’enfant esclave de Thaïlande et d’ailleurs, livré aux désirs troubles de touristes accourus en masse de chez nous… RESPECT du citoyen dans une République digne de ce nom… RESPECT de la création et des œuvres de l’esprit sans lesquelles il n’est plus d’humanité !
Hurler avec les loups ne peut que renforcer leur acharnement à vouloir dévorer l’autre. Et, quand ils auront dévoré l’autre, ils se tourneront vers leurs soutiens hurleurs pour les dévorer à leur tour.
Ne l’oublions pas : le goût du sang appelle… le sang !
photo AFP + dessin trouvé sur blog Couleur d'Aencre

samedi 3 octobre 2009

Ecoles... argent ?


Quoi ? On paierait maintenant les enfants pour qu'ils aillent à l'école ?
Les banquiers, et leurs complices, sont décidément très forts !


Et nos enfants... très menacés !



photos GL

vendredi 2 octobre 2009

Coucher de soleil...


Entre deux salons du livre (depuis hier matin et jusque dimanche soir, je suis à Saint-Dié-des-Vosges au beau salon du Festival International de Géographie), voici quelques premières lumières d'automne lorrain qui, peut-être, nous aideront à prendre conscience du dérisoire des prétentions humaines ! La planète vit bien sans nous ! Peut-être même est-elle plus belle sans nous ! Pas besoin d'hélicoptères à la Arthus-Bertrand, ni d'expéditions exotiques à la Hulot pour s'en rendre compte. Il suffit d'ouvrir les yeux et les fenêtres de... son coeur !
Inspirons !
photo GL