samedi 19 avril 2014

Aquilino : cireur ciré !




 
Nos institutions sont vérolées par ceux-là mêmes qui avaient notre confiance pour les faire vivre ! Autrefois des parlementaires, hier des maires, des ministres, aujourd’hui, le conseiller du Président… Nous nous en doutions bien un peu. Maintenant, nous le savons avec certitude.
De quelque horizon politique qu’ils viennent, les femmes et hommes du pouvoir sont désormais tous suspects de malversation, de prise illégale d’intérêt, de trafic d’influence, de détournement de fonds publics, d’attributions de primes et indemnités à leurs servants destinées à verrouiller leur silence, de constitution ou d’usage de réseaux utiles à couvrir leurs exactions, bref de chercher à s’emplir le plus rapidement possible les poches et le compte bancaire avant de déguerpir une fois la main prise dans le sac. Certes, ils ne sont pas la majorité, celles et ceux qui se servent du pays avant de le servir ! Mais leur réputation, leur rang élevé dans la hiérarchie, leur honorabilité parfois présentée comme exemplaire, leurs dons de comédien et de menteur professionnel font d’eux de tristes références dont souffre ensuite tout le monde politique.
Leurs manies aussi ! Entre autres, faire intervenir un cireur de pompes dans les palais nationaux, comme aux pires temps de la monarchie. Pour le plus récent pris les doigts dans le pot de confiture plutôt que dans la boîte de cirage, cirer soi-même ses chaussures devait être considéré comme trop dégradant.
Le docteur Aquilino Morelle a démissionné.
Mais est-il suffisant de partir avec les salutations officielles d’un courage digne du martyralat pour se refaire une virginité à peu de frais, et permettre aux survivants de reconstruire chaque fois plus difficilement les fondations de notre République ? Les dégâts collatéraux sont considérables : image de la fonction et de la Présidence, doute populaire renforcé quant à la fiabilité des « serviteurs » de l’Etat, dilution de la notion de responsabilité citoyenne dans les eaux glauques du bourbier courtisan, développement des communautarismes partisans et des haines idéologiques…
Voilà quelques mois, celui qui vient de se faire pincer jugeait lui-même insuffisantes les mesures prises pour sanctionner les délinquants de ce genre. Il avait raison. Et parce qu’il avait raison, il devrait demander maintenant que lui soient infligées les peines les plus sévères. N’était-il pas l’un des porte-voix/conseillers les plus écoutés au Palais. A cet ex-titre, il devrait souffler au Président les peines à se faire infliger comme, par exemple : confiscation de tous les biens personnels (jusqu’à ce que soit faite la part entre ceux issus des malversations constatées, qui devraient retourner au Trésor public, intérêt en sus, et les autres), et la privation définitive des droits civiques ! Quant on a trompé à ce point la confiance des dirigeants et du peuple, méprisé aussi effrontément les institutions, on n’a plus le droit de participer à la vie politique du pays, ni de briguer des responsabilités publiques !
Née d’exemples récents (très récents), ma crainte est que cet homme soit discrètement recasé dans des recoins où il pourra se faire un peu oublier (dans un labo, par exemple, ou à la tête d’une commission créée spécialement pour lui…), le temps de se savonner les mains, et de percevoir des indemnités qui lui permettront de continuer à se faire… cirer les pompes !
Ce n’est pas notre République qui est malade… ce n’est pas le corps politique tout entier qui est gagné par le désir de juteux arrangements entre amis ! Les élus et hauts fonctionnaires sont les plus nombreux à assumer correctement leur mission dans le respect de la devise républicaine Liberté-Egalité-Fraternité. Mais il suffit d’un fruit gâté pour donner l’impression que tout le panier est pourri.
Alors, pas de quartier : que les voleurs rendent le fruit de leur vol, qu’ils soient définitivement écartés des étals, qu’ils se mettent enfin au travail et participent à l’effort du peuple tellement souffrant aujourd’hui qu’il n’a même plus la force de… voter !
Docteur Aquilino, allez donc vous faire cirer… ailleurs ! 
Salut et Fraternité !

mercredi 16 avril 2014

Je sais que tu m'attends...

        
EXTRAITS
 Un plomb épais coule sur Dinard. Au loin les remparts de Saint-Malo se dissolvent dans une brume échevelée par de furieux coups de vent. Il n’en finit pas de vaser sur le sentier du Clair de Lune.
Ma voiture rangée un peu plus haut, dans l’avenue de la Gare, j’ai marché vers la mer par la rue Emile Bara. Envie d’aller crapahuter dans les rochers, de prendre en plein visage des paquets d’embruns, d’en mâcher l’écume, d’en goûter les gifles salées, puis de rester là, immobile, dans les effusions de ciel, de terre et de mer. Je viens de m’asseoir sur un banc face à la silhouette hérissée de Saint-Servan à la dérive sur les errements argentés de la Rance. J’aime, comme aucun autre, ce lieu d’infini et de limites sans cesse réinventées par les nuages, le sable et l’eau.
Seul ! Pas un chat ! Pas un touriste !  La Manche a pris du recul. L’air embaume l’iode, les varechs, la vase, reflète l’indécente transparence du large. Sous la muraille, la piscine du Prieuré étale sa vasque luisante, d’un vert inquiétant, plombée elle aussi, posée sur des sables veinés d’acier. L’eau m’a toujours attiré. Curieux pour un homme aux racines terriennes, né à des centaines de lieues du premier rivage salé ! D’où me vient cette passion ? Lorraine province maritime ? Nancy port de pêche ? On le saurait !
Toujours, quand je me pose sur ce banc, sur la hauteur où naît la baie du Prieuré, une envie forte me prend de me jeter du haut de la terrasse, de plonger dans l’abîme. Une vieille survivance de mémoire, pulsion résurgente d’un humanoïde amphibien, ou souvenir d’un temps sans durée dans le ventre de la mère. Qui sait ? La tentation est forte de m’approcher, d’aller scruter la profondeur du bassin couvert de varechs, abandonné par la mer au milieu des sables. J’aime perdre mon regard dans les mystérieuses épaisseurs des eaux. J’y aperçois souvent des formes oblongues qui semblent glisser entre des voiles d’émeraude et d’argent, d’étranges mouvements sous-marins semblables à ceux qui naviguent entre deux consciences, parfois, au fond de mon être. Peut-être est-ce pour cela que j’aime les épier le matin, juste avant de prendre la route de Saint-Brieuc.

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Dans ma poche, la clé de ma voiture. Alfa Romeo…Vieux rêve ! Je saisis la clé. Sa tiédeur d’objet noir et d’acier me rassure, avec sa marque de couleur en faux émail. Objet symbole de luxe pour moi, plus précieux peut-être que la voiture elle-même ! Les premières semaines après la prise de possession de mon Alfa, je m’arrangeais pour laisser traîner la clé sur mon bureau, sur la table du restaurant, sur le comptoir de la boulangerie, de la Poste, partout. Je la regardais de loin comme si elle n’était pas à moi, prenais un plaisir secret à la désirer, surtout à voir les autres la désirer. Je jouais de mon plaisir avec elle. Là, ce matin, face au Grand Bé, je joue encore avec l’étrange dragon vert d’Alfa Romeo !
De mon enfance parfumée au coton égyptien et à la graisse de machine d’une usine textile vosgienne, entre un père évadé d’Allemagne, cassé par les nazis, qu’habitait une révolte lancinante, et une mère épuisée par sa course quotidienne autour des machines à filer en continu, l’un et l’autre ouvriers, j’ai gardé deux souvenirs vifs : l’orange de Noël reçue comme un trésor, chaque année, au pied du sapin et… le rêve de l’Alfa Roméo !
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Chez nous, Laura dort encore. Jour de congé pour elle. Récupération d’un salon de trois jours à Paris. Trois jours passés à vendre l’âme de Bretagne à des urbains en mal de
grands espaces à salir. Je l’ai abandonnée tout à l’heure dans notre chambre, dans le lit chaud de nos corps, parfumé aux effluves de notre amour.
Laura. 

Trois ans bientôt qu’elle et moi partageons chaque jour, chaque nuit de notre vie. J’ai toujours refusé le hasard, ce prétexte de paresseux ou d’imbéciles. Nous étions programmés pour nous rencontrer, elle et moi. Je l’ai su tout de suite, aussi clair que je vois le soleil plonger tous les soirs derrière le cap Fréhel, l’un de mes spectacles préférés quand je rentre du boulot, puis la lune jouer à baiser d’or le Grand Bé pour offrir un bonheur posthume (curieux comme je pense soudain à Brassens !) au dormeur solitaire prisonnier de sa gangue de granit, l’ami Chateaubriand.
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Laura allume la lampe, empoigne le téléphone. Le mouvement a découvert sa poitrine. Elle est belle dans la grisaille du jour réchauffée par le miel de la lampe.
– Entendu… Merci… C’est bien…
Elle s’arrête brutalement. Son envie de jouer a buté sur une voix inconnue…
– Alex ? C’est toi ? Tu n’es pas dr…
Elle n’a plus envie de jouer, là, dans les brumes du sommeil.
– Vous êtes bien Laura R… insiste l’autre.
Encore une pub. ! Marre de ces emmerdeurs ! Elle s’efforce pourtant de rester toujours correcte avec ces esclaves de centres d’appels téléphoniques du bout du monde.
– Si c’est pour une publicité, monsieur, je regrette, mais je n’ai pas une seconde à vous accorder. Au revo…
– Êtes-vous bien Laura Ronchas ? C’est très important !
– Je suis bien… C’est pour…
L’agacement commence à la gagner.
– Que me voulez-vous ?
– Connaissez-vous monsieur Alexandre Jamet ?
Au bout du fil, une voix d’homme, impersonnelle, administrative, presque autoritaire, dont le ton la glace d’un coup. Elle a baissé la tête, comme pour entrer tout entière dans le combiné.
– Que se passe-t-il ? Pourquoi m’appelez-vous ainsi ?
– Nous avons trouvé votre adresse et votre numéro de téléphone dans le portefeuille d’un certain Alexandre Jamet. Le connaissez-vous ?
– Vous avez trouvé son portefeuille ? Il ne m’a pas dit l’avoir perdu !
– Connaissez-vous Monsieur Jamet ?
– Si je le connais ? Bien sûr !
– Êtes-vous de sa famille ?

Au bout du fil, on s’est présenté quand elle a décroché. Mais elle était encore vaseuse, et son amorce de jeu lui a masqué les premiers mots de l’inconnu.
– Alex est mon compagnon, depuis dix ans. Vous, qui êtes-vous ?
– Gendarme Le Floch.
– Pardon ?
– Gendar…
Un fleuve d’acide déferle soudain dans ses veines.
– Que se passe-t-il ? Pourquoi m’appel…
Elle a répondu d’une voix blanche, inconnue. Ses mains tremblent soudain. Le froid la gagne. Elle se sent glacée, remonte la couette sous ses bras, puis jusqu’aux épaules, s’appuie contre la Dame à la Licorne pendue au mur, à la tête du lit, une tapisserie achetée à Paris, au musée de Cluny. Son teint a viré au verdâtre de la mer sous le ciel d’orage.
– Gendarme Le Floch, brigade de Saint-Brieuc. Monsieur Jamet vient d’être victime d’un accident sur la route de Fréhel. Il a effectué plusieurs tonneaux à la sortie du deuxième virage de la Baie de la Fresnaye, après Pléboulle. Perte de contrôle. Il a heurté un pin. Le véhicule est hors…
– Et lui ? Et lui… Où est-il ? Comment va-t-il ?
Elle a hurlé.
– … transporté… licoptère… pital de Rennes…
– Il est blessé ? C’est grave ?
Laura suffoque. Bouche grande ouverte, elle tente de happer un air glacé.
– …urgences… service polytraumatisés…
Autour d’elle, la chambre bascule.

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Le médecin lui a laissé peu d’espoir. Il s’est embarqué dans des phrases savantes, des explications qui butaient toutes sur la même conclusion : « Pronostic vital engagé ! » L’un après l’autre, chacun de ses mots a produit l’effet d’un coup de poignard, de plus en plus insupportable. « Coma profond… traumatisme crânien… attendre résultats définitifs d’examens… mais, surtout, ne pas croire au miracle. » L’homme au masque vert a joué avec talent de la supériorité de celui qui sait sur celui qui ignore, d’une sorte d’onction académique aussi lénifiante que celle du prêtre, et de sa voix qu’il modulait à la manière d’un artiste de tragédie. Elle s’est sentie spoliée de son drame, comme si le monde médical se l’était approprié, en avait fait son objet exclusif, l’un de ses champs d’expérimentation. L’homélie du prêtre à barrette verte l’avait meurtrie, puis révoltée quand elle avait entendu : « Cet homme était jeune. Tous ses organes autres que le cerveau sont intacts. Son coeur, ses reins, ses poumons, ses yeux pourraient sauver des malades en attente de greffe ! Nous autorisez-vous à les prélever ? J’ai le formulaire, là. Vous n’avez qu’à le signer. Mais il faut agir tout de suite, tant qu’ils sont encore en bon état, si nous voulons donner toutes leurs chances aux receveurs. » Il avait appuyé ses mots de regards insistants. Elle avait reçu cette demande comme un direct en pleine face. Ouvrir Alex comme un veau à l’abattoir, arracher son coeur, ses poumons, ses reins, le refermer, puis rendre à la famille, à elle, une carcasse vide dans une caisse plombée prête à passer à la crémation ? Elle avait été tellement choquée par l’audace de cet homme qu’elle était restée un long moment à le dévisager comme si un monstre se fût trouvé là, en face d’elle. Comment un médecin pouvait-il ne voir dans le corps de son patient qu’une réserve de pièces détachées ?
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Alex semble endormi. Laura le contemple comme une icône. Le visage paraît d’albâtre, comme d’un gisant ; sa silhouette drapée évoque une statue grecque couchée par quelque archéologue facétieux ; les formes de son corps, si familières… Elle avait eu envie de le toucher dès ses premières visites, n’avait pas osé. Sauf des lèvres, sur les lèvres closes par un adhésif blanc en croix collé sur un tube tiré d’une narine où circulaient des humeurs verdâtres.
Il dort. Il est beau.
Ce jour-là, hier, de la joue elle a effleuré sa joue, reconnu la douce râpe de la barbe. Elle en a frissonné. Un noeud s’est aussitôt formé dans son estomac. On l’avait rasé, mal. On l’avait lavé. On l’avait touché ! D’autres femmes s’étaient occupées de lui ! Une cruelle impression de spoliation avait surgi, d’un viol, d’être évacuée d’une intimité d’homme que, jusque-là, elle a eu le privilège exclusif de partager. Comment le supporterait- il, lui, Alex, si délicat, si discret ? Le supporte-t-il ? 

Elle serait bien incapable de dire d’où lui vient cette certitude, mais elle sait qu’il sent sa présence, qu’il entend les mots en vol autour de lui. 
Peut-être même voit-il ! 
Il vit.
Je sais que tu m'attends est arrivé en librairie depuis deux jours. 
Laura, Alex, Sébastien et les autres vous y attendent. 
BONNE LECTURE ! 


 

GATTAZ : de l'indécence au mépris !



De l’indécence au mépris.
Le pas est franchi !
Hier, à force de chantages, de menaces, puis de promesses, dont celle de créer un million d’emplois -sans doute aux calendes grecques-, le MEDEF a obtenu de l’Etat des sommes astronomiques destinées, selon lui, à relancer la compétitivité des entreprises, donc l’inénarrable croissance, donc l’emploi dans notre pays.
Sa gourmandise n’a même pas été freinée par la grande pauvreté actuelle d’une société française contrainte de reconstruire à grands frais les structures économiques et sociales détruites par l’impéritie des théoriciens du libéralisme aux manettes depuis des années !
La nouvelle mine de ressources précieuses destinées à alimenter une machine industrielle en panne vient d’être ouverte par son bonhomme Président Gattaz aux allures de grand-père gâteau : les jeunes ! Il a décidé de la creuser dans un sol déjà appauvri par les faiblesses d’une école sacrifiée hier par des dirigeants-complices que terrorisait un peuple instruit, dans des couches géologiques tendres, peu liées entre elles, sujettes à toutes les désagrégations provoquées par les séismes politiques, économiques et sociaux en cours, soumises au bon vouloir de maîtres inspirés par la seule captation des fruits du travail de tous au profit de quelques-uns ! Nul doute que, dans un tel sol, les pelles et les pioches patronales creuseront leur trou sans trop d’efforts. Mais nul doute que, une fois creusée dans un terrain si meuble, cette mine s’effondrera au premier tremblement de terre populaire !
C’est tenter de lire notre histoire contemporaine à travers des culs de bouteille que faire une telle proposition digne des pires heures de l’esclavage (le mot est de l’ancienne présidente de ce même MEDEF pourtant peu favorable au respect de l’ouvrier en des temps proches où, en public, elle étreignait à pleins bras l’ancien président de la République apôtre du libéralisme à l’anglo-saxonne).
C’est oublier que la situation actuelle est, pour l’essentiel, depuis des dizaines d’années, le résultat de comportements patronaux dignes de comportements d’héritiers rentiers : remplir les bas de laine, plutôt que mettre en circulation les moyens de travailler et vivre mieux ensemble.
C’est oublier que ces mêmes patrons des grandes entreprises qui voudraient aujourd’hui faire travailler nos jeunes pour des cacahuètes, ont détourné l’argent public de manière inique. Argent « public » car les profits générés par le travail du monde ouvrier, s’ils appartiennent aux propriétaires de ces entreprises, appartiennent aussi à toutes celles et tous ceux qui les ont produits, chacun devant trouver sa juste part dans la répartition finale, après satisfaction des besoins en investissement pour recherche, développement, amélioration de l’outil de production, et renforcement de la visibilité sur les marchés.
Car, comment ne pas rappeler, aujourd’hui, au moment où Monsieur Gattaz propose de maltraiter les jeunes au travail, cette réalité époustouflante : le montant des versements aux actionnaires (celles et ceux qui s’enrichissent en dormant) est passé de 40 milliards d’euros en 1993 à 196 milliards d’euros en 2009. Un tel comportement irresponsable prouve -si besoin était- que, à l’heure même où le président du MEDEF prône le retour à l’ « esclavage » des jeunes, l’économie sert l’argent pour l’argent (les grosses fortunes explosent !) au détriment de l’emploi, donc du mieux être de tous, donc de la cohésion sociale.
Heureusement, les PME (petites et moyennes entreprises) et TPE (très petites entreprises) ne fonctionnent pas sur le même modèle que celui affiché par Monsieur Gattaz. Ce sont elles qui aujourd’hui, créent les richesses les plus diversifiées et partagées, qui  sauvent l’emploi. Grâce à elles, l’espoir est sauf.
Allons, les jeunes, debout ! Le respect n’est pas dû qu’aux anciens. L’ami Brassens l’a bien gratté sur sa guitare : « Le temps ne fait rien à l’affaire... »
Hier, le MEDEF affichait des positions indécentes.
Aujourd’hui, à l’indécence, il ajoute le mépris. 
Or tout ce qui est méprisant est… méprisable !
Salut et Fraternité.